
L'augmentation des mollets permet d’en augmenter le galbe ou de corriger une dissymétrie liée à une malformation ou à une situation post-traumatique.
Objectif : redonner une courbe harmonieuse à la jambe. Trois techniques peuvent être pratiquées pour permettre l’augmentation des mollets : la pose d’un implant, le recours à la lipostructure et enfin l’injection d’acide hyaluronique.- La pose d’un implant en gel de silicone : L’intervention consiste à placer une ou plusieurs prothèses fusiformes en gel de silicone au contact du muscle jumeau interne et/ou latéral du mollet. Techniques d’intervention : une anesthésie générale est réalisée et l’hospitalisation est de 24 heures. Une incision de 3 cm est pratiquée dans le pli derrière le genou, afin de permettre l’introduction de l’implant. Les implants en gel de silicone cohésif à enveloppe lisse sont placés à l’intérieur de la gaine du muscle du mollet de façon à être parfaitement invisible et donner un aspect naturel au mollet. Le volume peut être modulé par la pose d’une ou deux prothèses selon l’anatomie du patient. Le choix du nombre, de la forme et de la taille (longueur, largeur et projection) des implants seront envisagés lors de la visite préopératoire avec le patient. Suites opératoires : cette intervention n’a pas de suite douloureuse, on constate tout au plus, une gêne à la marche pendant 1 à 3 semaines. Une sensation de tension dans le mollet peut-être ressentie et l’œdème postopératoire situé sur la cheville se résorbe en une semaine. Le port d’un bas de contention sera conseillé afin de maintenir la prothèse dans une position idéale. La cicatrice, étant dissimulée dans un pli naturel (le creux poplité), elle devient quasi invisible. Résultat : il s’apprécie immédiatement et prendra son aspect définitif trois à six mois après l’intervention.
- La lipostructure : En fonction de la partie du corps à traiter, une anesthésie locale ou générale sera effectuée. Lors du bilan préopératoire, une topographie précise de la ou des zones d’intervention est réalisée. Après réalisation de l’anesthésie locale (tumescente) visant à réduire hémorragies et hématomes, le Dr Ben Moussa pratique d’infimes incisions pour pouvoir introduire des canules, qui reliées à un système d’aspiration permettent l’extraction des cellules graisseuses excédentaires. La réussite de cette technique très minutieuse repose sur le fait que les cellules doivent toujours être vivantes au moment de la réinjection. La graisse prélevée est ensuite savamment traitée (afin de ne conserver que la graisse débarrassée de ses impuretés) et enrichie afin d’optimiser la greffe des cellules graisseuses dans les zones prédéterminées en consultation. De petites quantités de graisse sont ensuite réinjectées dans le mollet et la cheville. L’avantage de cette technique, comparativement à la prothèse, consiste dans le fait de pouvoir remodeler le bas de la jambe et la cheville (ce qu’il n’est pas possible de réaliser à l’aide d’implants). Ce type d’intervention sera privilégié lorsque le patient aura un désir d’augmentation de volume modérée. Il est également possible d’utiliser cette technique en complément de la pose d’un implant. Suites opératoires : un léger œdème peut apparaître et se résorbera sous 1 semaine. La reprise des activités est immédiate. Résultat : il est visible dès la 2ème semaine et est définitif.
- L’injection d’acide hyaluronique : Cette technique constitue une alternative à la chirurgie et consiste en l’injection d’acide hyaluronique dans les mollets afin d’en redessiner les contours. (Pour de plus amples informations, se référer à la rubrique « Les mollets » dans le cadre de la Médecine Esthétique.