
L’augmentation mammaire peut être envisagée en présence de seins trop petits (hypotrophie) dus à un développement insuffisant de la glande mammaire durant la puberté ou, suite à une grossesse avec allaitement ou à un amaigrissement conséquent ayant entrainé une diminution de celle-ci. Symbole de la féminité, l’hypotrophie des seins est souvent très mal vécue par les patientes et à l’origine d’importants complexes.
Objectif : augmenter le volume insuffisant des seins de façon à rétablir une harmonie avec la silhouette de la patiente. Techniques d’intervention : elles consistent en la pose de prothèses mammaires. Les prothèses utilisées sont en gel de silicone pré-remplies, elles peuvent épouser une forme en goutte d’eau ou ronde, hautement cohésives, elles ont un rendu particulièrement naturel (d’où leur préférence par rapport aux prothèses remplies de sérum physiologique moins souples). Le Dr Ben Moussa a fait le choix d’opter pour les dernières générations d’implants approuvées par un organisme reconnu au niveau mondial : la FDA, afin d’assurer d’une part, la salubrité et la sécurité de la patiente, et d’autre part de ne pas la contraindre à en changer quelques années plus tard. La taille (longueur, largeur, projection) et la forme des implants seront déterminés en consultation avec la patiente, afin que le résultat s’intègre parfaitement dans l’équilibre anatomique global de la silhouette et afin d’obtenir un résultat le plus naturel possible. En outre, sera exposé et expliqué à la patiente, le positionnement des prothèses le mieux adapté au regard de sa morphologie et des résultats attendus. Trois positionnements sont en effet, envisageables : - devant le muscle grand pectoral et derrière la glande (position rétro-glandulaire) : lorsque le volume de la glande mammaire le permet, - derrière le muscle grand pectoral (position rétro-pectorale) : cette position est préférée en situation de tissu mammaire de faible épaisseur, - ou en position dite en « Dual Plan »; c'est à dire partiellement recouverte par le muscle grand pectoral dans sa partie supérieure, et par la glande mammaire dans sa partie inférieure. Cette technique permet de donner un galbe très naturel à la poitrine : le haut de l’implant étant couvert par le muscle : la prothèse est indécelable visuellement au niveau du décolleté, et dans le même temps la liberté de mouvement est totale grâce à son positionnement en partie sous la glande. La technique la plus classique de mise en place des prothèses consiste dans la pose à travers le pourtour inférieur de l’aréole quand le diamètre de l’aréole est suffisant (supérieur à 3 cm). Le cas échéant, l'incision sera pratiquée au niveau du pli axillaire (sous les aisselles). Dans les deux cas, la cicatrice est quasiment indécelable : soit elle est dissimulée dans la frontière physiologique naturelle entre la peau pigmentée de l’aréole et la peau blanche, soit dans le pli naturel situé sous le bras. L’intervention se pratique sous anesthésie générale et l’hospitalisation est d’une nuitée. Suites opératoires : l'apparition de douleurs pendant les premières 24 heures est fréquente mais non systématique et dépendra grandement du positionnement des prothèses. Une pression peut être ressentie sur le thorax et va s'estomper en quelques jours. La patiente devra éviter tout effort avec les bras pendant une dizaine de jours. Un soutien-gorge de contention sera porté pendant un mois. Le sport et le port de charges lourdes sont interdits pendant le mois qui suit l'intervention. Résultat : il commence à apparaître un mois après l’intervention, temps nécessaire aux œdèmes pour se résorber. Les résultats s’affineront progressivement conférant un aspect naturel à la poitrine, un joli galbe et un volume en harmonie avec la silhouette de la patiente